Hubert Julien-Laferrière, député « Écologie, démocratie solidarité » du Rhône a pris la parole aujourd’hui lors des « Questions au Gouvernement » à l’Assemblée Nationale pour dénoncer le génocide des Ouïghours.
. @hub_laferriere interroge le gouvernement sur la situation des #Ouighours en #Chine.
« Il s’agit bien d’une entreprise organisée et institutionnalisée d’éradication d’une population. Nous sommes face à un crime contre l’humanité ».#DirectAN #QAG pic.twitter.com/PGrDk9zFD7— LCP (@LCP) July 21, 2020
En direct, à la télé, il a expliqué :
« Monsieur le Ministre, pouvons-nous détourner le regard plus longtemps sur ce qui se passe aujourd’hui en Chine, dans la province du Xinjiang ? 12 millions de Ouïghours qui, depuis de nombreuses années, subissent persécutions et violences, arrestations massives, viols, travail forcé, stérilisations forcées… Les témoignages sont nombreux et annihilent le doute s’il pouvait en rester un. »
Face à l’Assemblée Nationale, un discours poignant
Et de continuer devant l’Assemblée Nationale :
« Un dossier sur le bureau du Procureur du Tribunal Pénal International, des travaux d’un chercheur allemand qui se base sur des documents officiels des autorités chinoises…Et ce témoignage dans Libération ce matin, de cette enseignant Ouïghoure exilée en Europe et victime de la stérilisation forcée. Qui relate son expérience dans les camps, loin des centres de formation professionnelle dont parle Pékin. Où les détenus subissent les pires exactions. »
Hubert Julien-Laferrière poursuite ensuite face à l’Assemblée Nationale :
« N’ayons pas peur des mots. Il s’agit bien ici d’une entreprise organisée et institutionnalisée d’éradication d’une population. Au motif « qu’elle affaiblit l’identité nationale et l’identification à la race nationale chinoise. Oui, mes chers collègues, nous sommes devant un Crime contre l’Humanité. »
Et de conclure lors des questions à l’Assemblée Nationale :
« Nous sommes parlementaires. Notre devoir est d’aussi de garantir le respect des conventions internationales. C’est la raison pour laquelle avec 30 parlementaires, nous avons écrit au Président de la République. Parce que l’impunité du régime chinois dure depuis trop longtemps, elle n’est plus acceptable. En gardant le silence, nous nous rendrions complices de ces exactions. »