La Chine, dans une ultime provocation, invite Mesut Özil à se rendre au Xinjiang, province du pays où sont enfermés, dans l’illégalité la plus totale, des millions de Ouïghours musulmans.
Si M. Ozil en a l’occasion, nous serons heureux qu’il se rende au Xinjiang pour se rendre compte de la situation.
Cette invitation survient alors que Mesut Özil, le joueur allemand d’origine turque d’Arsenal, s’était indigné sur les réseaux :
Des Corans sont brûlés… des mosquées détruites… les écoles islamiques interdites… des intellectuels religieux tués les uns après les autres… Des frères envoyés par la force dans des camps
Le porte-parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang, s’enfonce encore un peu plus en qualifiant les faits décrits par Özil de « fake news », estimant que le footballeur avait été trompé par « de fausses informations ».
Dimanche déjà, la chaîne publique chinoise CCTV avait retiré le match Arsenal contre Manchester City après les propos d’Özil. De plus, le club d’Arsenal a déclaré avoir « toujours adhéré au principe de ne pas s’impliquer dans la politique », lâchant ainsi son joueur.
Pendant ce temps, Pékin continue de nier ses exactions envers la minorité Ouïghour et jouit toujours d’une inpunité de la part de la communauté internationale.
