Des experts et des organisations de défense des droits humains accusent Pékin d’avoir interné au Xinjiang jusqu’à un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure.
Plusieurs personnalités, des communautés musulmanes de plusieurs pays, de simples citoyens commencent à prendre leur défense.
Toutes ces forces attaquent de front la politique d’enfermement arbitraire et illégale qu’elle fait subir à cette ethnie.
Pékin a donc dû finalement essayer de défendre ses camps de «formation» controversés au Xinjiang.
Le pot aux roses a été révélé, après la publication de documents gouvernementaux détaillant la surveillance et le contrôle de la population ouïghoure de cette région.
C’est le New York Times, le mois passé, qui avait mis le feu a la poudre en publiant plus de 400 pages de documents secrets jetant la lumière sur les mécanismes monstrueux de surveillance.
Cette politique restrictive, serait dû selon la Chine, aux attentats attribués à des indépendantistes ou à des islamistes de l’ethnie ouïghoure.
L’approbation à la Chambre des représentants aux États-Unis d’un projet de loi appelant à imposer des sanctions contre de hauts responsables chinois du Xinjiang a donné une envergure politique a l’affaire
Le texte, doit encore être validé par le Sénat, où il devrait rencontrer un grand soutien, avant d’être envoyé à Donald Trump.
Selon Pékin, ces établissements sont destinés à prévenir l’extrémisme et la radicalisation grâce à l’enseignement du mandarin et de compétences professionnelles.
Avec l’aide du gouvernement, les étudiants ont trouvé un emploi stable et amélioré leur qualité de vie.
La Chine reproche au New York Times les fuites de documents, et de plus accuse le journal de «déformer et calomnier avec malveillance» les centres de formation.
En réponse, les médias chinois ont organisé la contre-attaque ces derniers jours, en publiant sur Twitter des vidéos sous-titrées en anglais d’attaques meurtrières ayant frappé le Xinjiang.