Le 29 janvier dernier, un terroriste pénètre dans une mosquée de Québec et tire sur les fidèles encore présents après la prière du soir. Un drame qui a endeuillé le Canada et plus particulièrement la communauté musulmane première victime de cette épidémie islamophobe qui se répand dangereusement.
Victimes ou coupables ? C’est bien la question que se posent les médias, car dès qu’il s’agit de musulmans, certains ont déjà fait leur choix.
Une semaine après l’attentat terroriste, la Grande Mosquée de Québec a rouvert ses portes pour la prière. Le président du Centre culturel islamique de Québec, Mohamed Yangui explique que « ce sont des moments très, très douloureux, très émotifs, vraiment »
Des dizaines de fidèles et d’inconnus sont venus se recueillir à l’endroit où ont péri les six musulmans, les murs criblés de balles et le plancher toujours tâché de sang gardent encore les traces de cette terrible nuit .
Les témoins du drame sont encore sous le choc et c’est à chaudes larmes que chacun raconte le cauchemar qu’il a vécu tout en se remémorant les gestes héroïques des victimes qui ont tenté d’arrêter le meurtrier au péril de leur vie.
M. Yangui a pour projet de restaurer le décor de l’édifice afin d’en chasser toutes les images d’horreurs qui imprègnent les lieux et la mémoire des fidèles.
« (…)J’aimerais bien que lorsque la personne entre dans la mosquée, cela ne déclenche pas de mauvais souvenirs. Maintenant, quand on entre, on dit que ça c’était la place du frère «X» qui a été fusillé avec deux, trois, cinq balles », a-t-il expliqué.
« C’est bien de retourner, malgré la douleur. (…) C’est notre devoir de le faire. Ce n’est pas la mosquée de «X» ou de «Y», c’est la mosquée d’Allah », a conclu M. Yangui.
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Le retour très douloureux des fidèles musulmans dans la mosquée victime d'un attentat terroriste à Québec !
Publié par Halalbook, le réseau social des musulmans sur lundi 6 février 2017
