"Ceux qui ne peuvent supporter la soif peuvent boire juste assez pour étancher leur soif et (…) le jeûne ne sera pas invalidé" , a osé déclaré dans une fatwa, l’ayatollah Assadolah Bayat Zanjani, proche des réformateurs, en plein mois de ramadan selon des propos rapportés jeudi 18 juillet par les médias iraniens. Il fait notamment référence aux conditions climatiques parfois difficiles durant la période de jeûne.
Celui qui "tombe malade en observant le jeûne ou si sa maladie s’aggrave" , de même que celui qui "ne supporte pas la soif extrême (…) comme les ouvriers qui font des travaux durs pendant une longue journée" , peuvent boire sans avoir à compenser le jeûne par la suite, assure-t-il.
Ces paroles ont rapidement été critiqué par un autre ayatollah, Nasser Makarem Shirazi, qui a clairement et logiquement exclu que l’on puisse "en même temps faire le jeûne et boire" et répété que la rupture du jeûne (pour un motif valable) devait être compensée un autre jour dans l’année.
Les dérives en matière d’Islam se multiplient, et ne cesseront de nous polluer tant les musulmans s’écarteront d"Al-Haqq" et de l’enseignement de nos pieux prédécesseurs.