Human Rights Watch (une organisation non gouvernementale internationale qui défend des droits humains) a publié la semaine dernière un rapport comportant 158 pages sur les musulmans Rohingyas en Birmanie.
L’organisation est allé droit au but en accusant les autorités birmanes ainsi que les membres de groupes Arakanais de commettre des crimes contre l’humanité dans le cadre d’une campagne de nettoyage ethnique à l’encontre des musulmans Rohingyas depuis juin 2012.
Le rapport s’intitulait: "All You Can Do is Pray: Crimes Against Humanity and Ethnic Cleansing of Rohingya Muslims in Burma’s Arakan State" c’est-à-dire: "Tout ce que vous pouvez faire c’est prier : Crimes contre l’humanité et nettoyage ethnique visant les musulmans Rohingyas dans l’Etat birman Arakan".
Selon Human Rights Watch: "Le gouvernement birman s’est livré à une campagne de nettoyage ethnique contre les Rohingyas, qui se poursuit à ce jour à travers le refus de l’accès à l’aide humanitaire et l’imposition de restrictions à leur liberté de circulation. Le gouvernement devrait mettre fin immédiatement à ces exactions et faire rendre des comptes à leurs auteurs, s’il veut éviter de porter lui-même la responsabilité de futures violences contre des minorités ethniques et religieuses dans ce pays."
Le ministère français des Affaires étrangères a également publié un communiqué afin de demander aux autorités birmanes d’expliquer les violences commises dans l’Arakan depuis un an.
La question qu’il faut réellement se poser, c’est pourquoi personne ne vient-il réellement en aide aux Rohingyas (la minorité la plus persécutée au monde d’après l’ONU) dans une Birmanie où les autorités sont clairement impliquées dans ce nettoyage ethnique ?