Roissy – L’homme de confession musulmane a déclaré qu’il avait fait sa prière dans le bus alors qu’aucun passager n’était à bord.
Un musulman en France a perdu son emploi en octobre 2020 à l’aéroport Charles de Gaulle pour avoir «prié au travail».
L’affaire remonte à 2017, lorsque l’homme, qui travaillait comme chauffeur de bus à l’aéroport, a prié dans le bus alors qu’il n’y avait pas de passagers à bord.
Le chauffeur, qui aime s’identifier par son pseudonyme Anis, avait l’habitude de transférer l’équipage de conduite d’Air France, le transporteur public.
Les membres de l’équipage ont déposé une plainte contre Anis, quand ils l’ont trouvé en train de prier à l’intérieur du bus, qu’il a verrouillé pour effectuer ses prières.
Le gouvernement français a décidé de retirer le musulman de son travail pour «prier au travail».
L’avocat d’Anis, Sefen Guez Guez, a déclaré à l’agence Anadolu que le gouvernement considérait l’acte d’Anis comme une «radicalisation grave».
L’avocat a déclaré au média turc que l’accréditation de son client avait été détruite et qu’il n’était plus en mesure d’accéder à l’aéroport Charles de Gaulle, où il a travaillé pendant 15 ans.
Anis a décidé de porter son cas devant le tribunal.
L’avocat a déclaré qu’Anis avait quatre enfants, soulignant que son client devrait pouvoir retourner au travail le plus tôt possible.
Anis devrait recevoir le verdict le 25 mars, l’avocat condamnant la décision initiale.
Guez a déclaré que le «racisme» ou «l’ignorance» a conduit à la décision initiale.
L’avocat a déclaré: «Les chefs de police voient une exigence religieuse qui est exercée quotidiennement par les musulmans ordinaires comme une menace pour la sécurité publique.»
Il a décrit la décision comme une «islamophobie ouverte».
L’avocat a déclaré que la décision de licencier Anis coïncidait avec les campagnes anti-musulmanes après le meurtre du professeur de français Samuel Paty.
Le meurtre brutal de Paty a choqué les musulmans et les non-musulmans du monde entier.
Cependant, le meurtre a également déclenché des campagnes anti-musulmanes et islamophobes à travers la France.
Le président Emmanuel Macron a intensifié la tension après ses remarques controversées sur l’islam.
Le président français a qualifié l’islam de religion «en crise».