Alors que la pétition en faveur de la libération de l’Islamologue dépasse les 110 000 signatures, les juges n’entendent pas libérer l’intellectuel retenu à Paris et mis en examen pour viols. Pour cause les magistrats ont estimé qu’au vu de l’affaire, un risque de récidive de viol n’est pas à écarter. Après avoir entendu les deux plaignantes lors de la cours d’appel, trois autres femmes auraient également ajouté leurs témoignages.
Les magistrats ont concluent :
Il est « à craindre que l’islamologue renouvelle les faits de viol s’il était remis en liberté, même placé sous contrôle judiciaire ou muni d’un bracelet électronique »
En détention provisoire depuis le 2 février Tariq Ramadan, souffrant de maladies graves dont une sclérose en plaque, a vu son état de santé s’aggraver par manque de soins médicaux. Des pathologies qui ne sont pas incompatibles avec sa détention selon les magistrats.