L’imam ouïghour de la mosquée de Karakash, Ablajan Bakri, a été condamné à 20 ans de prison. Sa femme a été condamnée à 8 ans de prison et leur fils à 6 ans de prison. Les raisons de leur emprisonnement sont inconnues.
#Uyghur Imam And His Family Imprisoned By Chinese Authorities
Imam of Karakash Mosque Ablajan Bakri sentenced to 20 years in prison. His wife sentenced to 8 years and his son 6 years in prison.
What crime did they commit? Practising #Islam?!#China #Uyghurs #Chinazi pic.twitter.com/tg1HgcXGHP
— DOAM (@doamuslims) 13 janvier 2020
Une atrocité contre les droits de l’homme se déroule dans l’ouest de la Chine, où la «culture entière» des ouïghours est effectivement criminalisée, affirment les chercheurs internationaux. Les détentions arbitraires dans les camps de «transformation à travers l’éducation» atteignent aujourd’hui plus d’un million de musulmans dans la région du Xinjiang.
Les musulmans ouïghours sont persécutés à cause de leur religion
Les Ouïghours, un groupe ethnique turcique qui représente 45% de la population du Xinjiang, accusent la Chine de mener des politiques répressives qui restreignent leurs activités religieuses, commerciales et culturelles.
Selon des études américaines et onusiennes, plus d’un million de personnes, soit environ 7% de la population musulmane du Xinjiang, ont été incarcérées dans un réseau tentaculaire de camps de « rééducation politique« . Pékin affirme que ses camps au Xinjiang sont des « centres de formation professionnelle ».
En septembre dernier, Human Rights Watch, basé à New York, a publié un rapport accusant Pékin d’une « campagne systématique de violations des droits de l’homme » contre les musulmans ouïghours au Xinjiang.