Un judoka algérien se disqualifie pour éviter d’affronter un athlète israélien

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Le judoka algérien Messaoud Dris s'est disqualifié lors de la pesée lundi, choisissant de ne pas concourir contre le judoka israélien Tohar Butbul en huitièmes de finale aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

En conséquence, Butbul affrontera maintenant Hidayat Heydarov d’Azerbaïdjan, champion du monde en titre et numéro un mondial actuel, au prochain tour.

Cet incident n’est pas sans précédent, car des athlètes algériens ont déjà refusé de se mesurer à des adversaires israéliens lors des Jeux Olympiques.

Il y a trois ans à Tokyo, Fethi Nourine s’était retiré pour éviter de combattre Butbul.

L’entraîneur de Nourine, Amar Benikhlef, a reçu une sanction sévère et a été suspendu pendant 10 ans suite à cet incident.

Dans un autre cas dimanche, le Tajik Nurali Emomali a refusé de serrer la main de l’Israélien Baruch Shmailov après l’avoir battu.

Emomali est immédiatement sorti du tapis sans reconnaître son adversaire.

Les manifestations contre la présence d’Israël aux Jeux de Paris se poursuivent depuis le début de l’offensive brutale d’Israël à Gaza l’année dernière.

Avec le début des Jeux Olympiques de Paris 2024, les appels au boycott d’Israël se font de plus en plus pressants en réponse à la guerre génocidaire du régime à Gaza, qui a causé la mort de près de 40 000 Palestiniens depuis le 7 octobre.

Historiquement, les Jeux Olympiques ont été une scène pour les manifestations politiques, y compris par des athlètes refusant de concourir contre des adversaires israéliens pour s’opposer aux politiques du régime de Tel-Aviv et à son traitement inhumain des Palestiniens.

Au cours des deux dernières décennies, de nombreux athlètes se sont retirés ou se sont délibérément disqualifiés comme forme de boycott d’Israël dans le domaine sportif.

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