« Partez de mon pays, vous sales musulmanes ! » a lancé Dimitrious Zias aux deux passagères d’un métro new-yorkais alors qu’elles descendaient d’une station située dans le Queens. Son nom aux consonances étrangères ne l’a pourtant pas empêché de brutaliser les deux femmes qu’il pensait être des musulmanes.
Oubliant ses propres origines, l’islamophobe partiellement imbibé d’alcool s’en est violemment pris à une mère et sa fille car coupables selon lui d’être musulmanes. Il leur a asséné de violents coups de poing et les a laissées gisant au sol.
Sauf que les deux femmes ne sont pas musulmanes mais juives orthodoxes, une erreur qu’il risque de payer très cher.
Si la complaisance des autorités semble souvent de mise lorsque les victimes sont musulmanes, noires ou mexicaines, la situation ici est différente et l’enragé risque de gros ennuis.
Après avoir tenté de prendre la fuite comme tout lâche qui se respecte, il a été rapidement interpellé par les forces de l’ordre et accusé de « crime de haine ».
Cette énième attaque islamophobe, même si les victimes visées ne sont pas musulmanes, a indigné les internautes. La communauté musulmane au comble de la colère n’a pas caché son exaspération.
Imran Siddiqi, activiste et écrivain américain connu pour combattre avec acharnement l’islamophobie a été le premier à s’indigner sur les réseaux sociaux de la recrudescence d’actes islamophobes .
Le Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR) est à son tour monté au créneau pour dénoncer cette énième attaque à l’encontre des membres de la communauté musulmane.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a libéré les pulsions sordides des racistes et “suprémacistes” blancs qui semblent avoir retrouvé une nouvelle jeunesse.