Dans un discours au sujet de la pauvreté de certaines populations vivant en Seine-Saint-Denis, Valérie Pécresse a provoqué la polémique en dénigrant ce département.
En effet, Valérie Pécresse a déclaré :
« Il y a des petites Seine-Saint-Denis dans toute l’Île-de-France. »
Peu après cette déclaration, de nombreux témoins du discours, dont des élus de gauche ont dénoncé ce discours jugé « stigmatisant » contre le département.
Par ailleurs, ces élus n’ont pas non plus apprécié la façon dont Valérie Pécresse a lié la pauvreté au terrorisme. En effet, elle a déclaré :
«Vous allez à Garges-lès-Gonesse, à Sarcelles, à Villiers-le-Bel… C’est là qu’a grandi l’homme qui est venu assassiner nos fonctionnaires de la préfecture de police. Je suis désolée: il y a des petites Seine-Saint-Denis dans toute l’Île-de-France. […] Il faut qu’on soit très vigilants. Cette logique de péréquation, c’est pour cela qu’on couvre toute l’Île-de-France».
Un lien entre le terrorisme et les habitants de Seine-Saint-Denis que Valérie Pécresse établit sans difficultés.
De plus, abordant la question de la redistribution des richesses, Mme Pécresse a souligné que bien que le Seine-Saint-Denis crée beaucoup de richesses, celles-ci «ne vont pas à ses habitants», d’où « l’énorme pauvreté » de ces derniers.
Yannick Trigance, conseiller régional PS, a vivement critiqué ce discours de Valérie Pécresse en expliquant :
«Elle parle du 93 qui pourrait se disséminer ailleurs en Île-de-France tel… un virus, une maladie grave.»
Et de continuer :
«C’est une stigmatisation, une de plus, du département, d’autant qu’elle émane de la présidente de tous les Franciliens.»
Pour Catherine Lime, conseillère régionale PS, Valérie Pécresse tisse un «lien direct entre pauvreté et terrorisme».