Le Parlement européen remet ce mercredi le prix Sakharov de la liberté de penser à llham Tohti, un intellectuel ouïghour emprisonné à vie.
Pendant ce temps, des «camps de concentration» ont été construits en Chine pour interner des Ouïghours, minorité musulmane turcophone, au nom de la lutte contre le terrorisme.
Dans le Xinjiang, région du nord-ouest de la Chine, plus d’un million d’Ouïghours seraient détenus dans des camps d’internement. Alors que les autorités évoquent des «camps de rééducation par le travail».
Pour les associations de défense des droits de l’Homme, il s’agit de la plus grande incarcération de masse du XXIe siècle.
Selon les estimations d’un groupe d’experts de l’ONU, plus d’un million de citoyens ouïghours, minorité turcophone et musulmane, seraient détenus dans ces établissements, en fait de gigantesques prisons où le Parti communiste emprisonne, torture et opère un lavage de cerveau.
Sous couvert de «lutte contre le terrorisme», des attentats attribués par Pékin à des Ouïghours ont fait des centaines de morts ces dernières années, la Chine a transformé le Xinjiang en un immense État policier.
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