Khaled Hadj Ibrahim plus connu sous le nom de scène Cheb Khaled puis juste Khaled est né le 29 février 1960 à Oran en Algérie.
Chanteur, compositeur et multi-instrumentiste algérien de Raï , il a connu son heure de gloire en Algérie puis en France, il est l’un des chanteurs algériens les plus célèbres au niveau international dans le monde arabe et à travers plusieurs continents. Une popularité qui lui vaut le titre officieux de «Roi du Raï». Ses chansons les plus célèbres en France, sont Didi, Aïcha et C’est la vie.
Ce qu’il sait faire de mieux c’est parler de musique, par contre lorsqu’il est interrogé sur l’Islam, Khaled en parle comme l’une de ses chansons. La vidéo extraite d’une interview réalisée en 2016 pour une chaîne française avait à l’époque fait le buzz.
Il y déclare notamment que :
la bonne religion m’a enseigné que toutes les religions, de la Torah jusqu’à l’Islam viennent d’un seul bonhomme. Ça vient du patron, qui s’appelle God, Dieu.
Tout cela avec un sourire désarmant et en désignant le ciel, pour lieu de résidence du «patron» en question. Ces maladresses verbales ont fait de lui un sujet de raillerie au fil des années, peut être était-ce le but recherché par les journalistes qui n’ont apparemment trouvé personne d’autre à interroger sur le sujet.
Ces images de Cheb Khaled ont suscité rires et indignation, certains voyant en Khaled la réincarnation de Jean-Claude Vandamme perdu dans ses thèses fantaisistes.
Mais faut-il se moquer pour autant ?
Khaled, qui a accompli sa Omra en 2017, a longtemps été l’icône d’une génération en mal de vivre, sa seule erreur est d’avoir, probablement à l’insu de son plein gré, accepté de jouer le jeu des journalistes.
La préoccupation de certains réfractaires à l’Islam, au-delà de vouloir faire le buzz, est de décrédibiliser et de ridiculiser les musulmans et l’Islam.
Ceux qui souhaitent obtenir les réponses concernant l’Islam peuvent s’adresser aux plus érudits d’entre nous, mais évidemment le résultat sera beaucoup moins drôle.
Aujourd’hui, les Sifaoui, Boutih, Chalghoumi et autres el Rhazaoui ont peu à peu pris possession du paysage audiovisuel français lorsqu’il est question d’Islam.
Finalement on en regretterait presque Khaled..