Alors qu’il est toujours incarcéré pour des faits de viol, Tariq Ramadan est entendu depuis ce matin par les trois juges d’instruction de Paris qui s’occupent de cette affaire hautement médiatisée.
Les magistrats interrogent le théologien suisse sur les trois présumée victimes :
- Henda Ayari, qui a déposé plainte en octobre 2017 et qui a récemment changé sa version des faits
- «Christelle», alias Paul-Emma A., une femme d’une quarantaine d’années, proche de Caroline Fourest
- «Marie», alias Mounia Rabbouj, présumée victime de neuf viols entre février 2013 et juin 2014 et qui mentirait selon son frère.
Bien des éléments sont troublants dans cette affaire, comme le montrent ces 300 vidéos et 1000 photos envoyées par Mounia à Tariq Ramadan, que la défense de l’islamologue a transmis à la justice.
Sur l’une d’elles, que BFMTV a pu consulter, la quadragénaire apparaît souriante, détendue. Les images ont été tournées le 17 mai 2013, au lendemain d’un viol présumé qui se serait déroulé à Paris, dans un TGV alors que la plaignante rentrait à Lille.
Comment les juges vont-ils pouvoir vérifier les faits avancés par les plaignantes ?
La vidéo :