Combien de femmes et d’hommes souhaitent se marier mais ne trouvent pas l’âme sœur ? Une situation que connaissent nombre de nos coreligionnaires qui espèrent trouver la perle rare sans devoir recourir aux sites de rencontre.
C’est l’une des raisons qui poussent certains à convoler en juste noce de plus en plus tard voire même à abandonner toute idée de mariage, faute de candidat(e).
Pour aider ceux et celles qui souhaitent parfaire leur religion en choisissant un époux ou une épouse, l’association cultuelle et culturelle en France (ACCIF) qui gère la mosquée du Mirail de Toulouse a lancé, il y a trois ans, une initiative qui aide les sœurs et frères dans leur recherche.
Elle a mis en place un service matrimonial destiné aux célibataires musulmans. L’idée est venue après que des hommes et des femmes ont confié à l’association vouloir trouver leur moitié.
Face à une demande de plus en plus importante, ACCIF a dû s’organiser pour répondre à tout le monde. Un formulaire standard composé d’une charte de fonctionnement a même été créé où chacun peut se décrire et indiquer les critères du futur conjoint.
Les informations sont enregistrées dans une base de données et les personnes compatibles sont alors contactées. Si elles sont d’accord, un entretien est organisé en présence d’un mahram ou du tuteur de la sœur. Parfois à la demande des célibataires, l’association se charge des premières présentations. Si tout se passe bien, l’homme contacte alors la famille de la sœur.
ACCIF est un moyen parmi d’autres comme l’explique l’un des responsables de l’association à Al-Kanz, il conseille aux personnes qui souhaitent se marier de faire confiance à Allah subhana wa ta’ala avant tout.
Depuis le lancement de cette «agence matrimoniale» d’un nouveau genre, plus de 600 demandes ont été enregistrées à travers la France. Après des débuts timides, le bouche à oreille a bien fonctionné et l’association s’est vite retrouvée débordée par les demandes.
Les candidats au mariage sont des hommes et des femmes de tout âge entre 17 et 64 ans, jamais mariés ou divorcés, avec ou sans enfants, avec ou sans hijab, étudiants, travailleurs, retraités, français ou étrangers originaires de tous les continents.
La moitié de ces personnes n’a jamais été mariée et les deux tiers sont des hommes et si les critères religieux ne sont pas un problème, les origines, l’âge ou encore la situation administrative peuvent parfois être un frein à la rencontre.
Néanmoins plusieurs couples se sont formés grâce au travail totalement bénévole de l’association, qui ne voit pas de raison pour que d’autres mosquées ou organisations n’envisagent à leur tour de se lancer ailleurs en France.
ACCIF rappelle toutefois que cela représente énormément de travail, une grande disponibilité, du sérieux, de la discrétion et de la patience entre autres.
Voilà une idée à creuser, surtout que de nombreux frères et sœurs aimeraient s’unir sans devoir passer par des voies illicites.
Pour celles et ceux qui aimeraient contacter l’ l’ACCIF, ils peuvent le faire à partir de leur site : http://www.mosquee-mirail-toulouse.fr