Âgé de 24 ans, le handballeur professionnel Walid Badi, jouant pour l’équipe US Ivry, a décidé de s’investir dans la lutte contre le Coronavirus. En aidant notamment les sans-abri, les personnes âgées et même celles porteuses du Covid-19.
Walid Badi vient de créer son association
C’est dans le cadre de son association « Solidaritess » que le champion de handball a décidé de venir en aide aux plus démunis. Particulièrement touchés durant cette période d’épidémie. Ainsi, il organise, entre autres, des maraudes pour apporter des denrées alimentaires.
« Je ne sais pas ce qui était le plus difficile à choisir entre prendre le risque de contracter le Covid-19 ou laisser des personnes en difficulté. Si on est là, c’est qu’on a estimé que le risque en valait la peine. »
C’est donc décidé pour Walid Badi. Il passera désormais ses journées à distribuer à manger aux plus pauvres et à aider les personnes âgées. Il distribue ainsi des sacs et des cartons de courses depuis un local mais aussi sur le terrain, dans les quartiers HLM d’Ivry.
« À la base, c’est un mouvement, une idée. Dès que quelqu’un avait besoin de quelque chose on le lui apportait. On faisait déjà des maraudes également. On a toujours été éduqués dans l’idée d’aider les autres. Donc, là, pendant cette période de coronavirus, on travaille encore plus. Le matin, on reçoit les aliments qu’on désinfecte et trie dans des chambres froides. Et l’après-midi, on fait des distributions au local, comme aux Restos du cœur, avant de partir faire nos maraudes. » Explique Walid Badi.
Et d’ajouter :
« 80 % de ce que nous distribuons, c’est nous qui le composons. On vit dans une ville où la mixité est importante, on essaye d’offrir du confort, mais on ne peut pas faire que ça. Dans l’ensemble, on n’a pas de problème, car j’ai une formation de diététicien. J’ai un peu de vision sur ce qui est important ou non. Ça permet de faire des cartons équilibrés. »
Et Walid ne s’arrête pas là puisqu’il a décidé de venir en aide aux personnes atteintes par le Coronavirus, parfois isolées et ignorées.
« Au départ, on appréhendait de servir les personnes atteintes, parce qu’on n’avait pas toutes les informations. Après, à partir du moment où on respecte les mesures de précautions on diminue les risques. Et les gens ont plaisir à nous voir. »
Et c’est sur sa page Facebook qu’on en apprend plus sur sa nouvelle activité.
