Les ministres des Affaires étrangères d’Égypte, d’Arabie saoudite, de Jordanie, du Qatar et des Émirats arabes unis se sont réunis mercredi à Doha pour discuter des mécanismes de reconstruction de la bande de Gaza. Le secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a également participé à la réunion dans la capitale qatarie.
Selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, les ministres ont examiné les moyens de promouvoir et de mobiliser des fonds pour le plan arabo-islamique de relance et de reconstruction de Gaza. L’Égypte accueillera le mois prochain la Conférence internationale pour la reconstruction, en coopération avec l’ONU et le gouvernement palestinien. Environ 100 pays et organisations donateurs devraient y participer.
Le communiqué ajoute que les participants à la réunion de Doha ont discuté des moyens de coordonner la position arabe, ainsi que des résultats du Sommet arabe extraordinaire tenu au Caire et de la réunion exceptionnelle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Djeddah sur le soutien au peuple palestinien.
Le ministère égyptien a précisé que le ministre des Affaires étrangères Badr Abdelatty s’était entretenu plus tôt mercredi avec son homologue qatari, Sheikh Mohammed Bin Abdulrahman Al-Thani, à Doha. Les discussions ont porté sur les efforts visant à renforcer l’accord de cessez-le-feu à Gaza et à mettre en œuvre le plan arabe de reconstruction de la bande de Gaza.
Les États membres de la Ligue arabe ont adopté, le 4 mars, un plan proposé par l’Égypte pour reconstruire Gaza sans déplacement de sa population. Le coût estimé s’élève à 53 milliards de dollars.
Ce plan a été élaboré en réponse à la proposition du président américain Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza, d’en réinstaller la majorité en Jordanie et en Égypte, et de transformer l’enclave en une « Riviera du Moyen-Orient ». Cette proposition a été fortement rejetée par les pays arabes.