Emmanuel macron s'attaque à la radicalisation et au financement de l'Islam de France

Sur le thème de la lutte contre la radicalisation islamiste et celui du contrôle des flux financiers du culte musulman, Emmanuel Macron a finalement annoncé que comme prévu, des propositions concrètes seraient prêtes au mois de février de cette année.

Emmanuel Macron donne rendez-vous en février

C’est lors d’une rencontre à l’Élysée ce jeudi, que le Président Emmanuel Macron a annoncé les futures propositions qu’il s’apprête à faire bénéficier aux différents dirigeants des cultes le mois prochain.

En effet, en ce jour, tous les cultes, catholique, protestant, orthodoxe, musulman, juif et bouddhiste, étaient reçus pour une cérémonie de vœux privée.

Pas de séparatisme sous l’ère Macron

D’après le témoignage d’Anouar Kbibech, vice-président du Conseil français du culte musulman :

Il a eu quelques mots vis-à-vis de la religion musulmane, disant qu’il souhaitait continuer à faire évoluer la structuration de l’islam. … Pour éviter toute forme de séparatisme alimenté par la radicalisation et par le communautarisme.

Les différentes modalités des financements venus de l’étranger ont aussi été évoquées.

Nouvelles tendances

La porte-parole Sibeth Ndiaye annonce la couleur, le gouvernement fera plus que « probablement » à la même date,  des annonces inédites sur la problématique récurrente du communautarisme dans les banlieues,  ce thème sera le phare de la politique des « grands enjeux de 2020« .

Déjà, le 31 décembre à l’occasion de ses vœux aux français, Emmanuel Macron promettait dans les semaines suivantes, de « nouvelles décisions » contre « les forces qui minent l’unité nationale« .

Structurer le culte musulman

Au début de l’année dernière, le chef de l’État avait fait l’avant-première de mesures modifiant la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État.

Ces mesures devant, selon lui, optimiser l’encadrement du culte musulman.

Elles portaient, entre autre, sur la traçabilité du financement des cultes et aussi sur le respect de l’ordre public français.

A l’époque, les responsables des différents cultes avaient rechigné devant de telles mesures, estimant qu’elles remettaient en cause la liberté de culte et surtout de pervertir « l’esprit même de la loi« . La question avait été abandonnée.

Selon M. Kbibech,

Il n’a pas parlé de modifier la loi. … Le projet évoqué début 2019 n’a pas été abandonné. Il risque de prendre des formes nouvelles.

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