Qu’attend encore l’ONU pour réagir au massacre du peuple Rohingya ? Combien de morts suffiront-ils pour enfin intéresser la communauté internationale ?
Peut-être que les douze prix Nobel de la Paix qui ont dénoncé jeudi ces crimes et exhorté l’ONU à s’occuper du sort de la minorité musulmane changeront la donne ?
Les lauréats ont aussi critiqué la passivité de la dirigeante Aung San Suu Kyi, elle-même prix Nobel de la paix.
C’est dans une lettre ouverte adressée au Conseil de sécurité que les signataires affirment « qu’une tragédie humaine qui s’apparente à un nettoyage ethnique et à des crimes contre l’humanité se déroule en Birmanie ».
Les vidéos circulants sur le net témoignent des horreurs commises contre les Rohingyas, plus de 50.000 personnes ont déjà fui les persécutions birmanes vers les pays voisins. Les rescapés font état de meurtres, de viols collectifs et de tortures.