En Espagne, ce lundi sera jugé un résident marocain pour apologie du terrorisme, à la suite de contenus violents en faveur du djihadisme publiés sur les réseaux sociaux. Le parquet réclame quatre ans et dix mois de prison.
Selon l’accusation, l’homme, atteint de troubles psychotiques chroniques, en plus d’avoir partagé de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, avait :
Obtenu des informations sur les activités des groupes djihadistes, la doctrine qui les inspire, les actions armées, les techniques de formation, l’armement et les instructions relatives à la fabrication d’explosifs.
Il avait de plus publié, entre 2012 et 2017, sur Facebook et Google des montages photo sur lesquels apparaissaient des photos de lui avec une arme et des commentaires favorables au djihad ou contre les femmes et les juifs.
Mais en 2017, ce dernier avait été diagnostiqué atteint d’un trouble psychotique chronique caractérisé par une idéalisation paranoïaque, un isolement, une apathie et des troubles de l’alimentation.
Le procureur reste cependant sur ses positions :
Il n’a pas été prouvé qu’au moment des faits, l’accusé était atteint de schizophrénie qui aurait pu l’éloigner de toute conscience de la réalité.
