Affaire Farès - la plainte pour harcèlement classée sans suite

La procureure de la République de Carcassonne a décidé de classer sans suite la plainte des parents de Farès, 12 ans, pour harcèlement scolaire. « Nous avons décidé d’un classement sans suite car les faits en cause n’étaient pas suffisamment caractérisés. Toutefois, les investigations se poursuivent dans l’autre volet de l’affaire. Les enquêteurs travaillent », a expliqué Géraldine Labialle, la procureure, à France 3 Occitanie.

 

Les parents avaient porté plainte pour harcèlement scolaire. Ce vendredi, la procureure de la République, Géraldine Labialle, a indiqué que la plainte avait été classée sans suite « car les faits n’étaient pas suffisamment caractérisés ». Elle n’a pas souhaité en dire plus sur l’affaire. Une plainte avait également été déposée par le collège Jules-Verne contre le père de l’enfant, accusé d’avoir pénétré dans l’enceinte du collège et d’avoir menacé le directeur.

« Je n’ai pas compris »

La magistrate a reçu les parents, jeudi, pour leur expliquer cette décision. « Je n’ai pas compris », confie la maman de Farès. « Cela fait mal. On nous a dit que l’infraction était insuffisamment caractérisée sur le harcèlement scolaire. Il n’y aurait pas de preuve qu’il a été poussé. » Les parents ont décidé de faire appel. « Nous avons beaucoup d’associations derrière nous qui veulent se porter partie civile. Pour nous, c’est une réelle injustice. Nous avons eu accès au dossier. Il y a beaucoup de mensonges parmi les témoignages d’enfants et d’adultes. L’enquête a été rapide. » 

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