Neuf jeunes ont été mis en examen dans la soirée de ce samedi dans l’enquête sur l’agression du jeune Yuriy, dont cinq pour tentative d’assassinat, et cinq ont été placés en détention provisoire.
Quinze jours après la violente agression du jeune Yuriy dans le 15e arrondissement de Paris, l’enquête avance. Neuf suspects sont mis en examen, dont 5 pour « tentative d’assassinat », et un sixième pour « complicité de tentative d’assassinat ».
Cinq suspects ont été placés en détention provisoire. Les quatre autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
Huit mineurs et un majeur, soupçonnés d’avoir participé à l’agression ont été présentés samedi à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire, avait annoncé vendredi le procureur de Paris Rémy Heitz.
Le parquet de Paris a ouvert samedi une information judiciaire des chefs de tentative d’assassinat et complicité de tentative d’assassinat, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et vol avec violence ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, précise France Bleu.
La piste du règlement de comptes envisagée
Plus de dix jours après le passage à tabac du jeune Yuriy, 15 ans dans le 15e arrondissement de Paris, sur la dalle de Beaugrenelle, les enquêteurs se penchent sur le rôle de la jeune victime lors de la bagarre.
Selon les dernières informations du Figaro, Yuriy était également « connu des services de police » pour des faits de violences, et possèderait un casier judiciaire. Ces éléments orientent clairement les recherches vers un règlement de comptes entre bandes de jeunes.
L’adolescent de 15 ans, agressé sauvagement le 15 janvier sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d’un centre commercial face à la Seine dans le XVe arrondissement, « avait un tournevis dans sa poche », a indiqué une source proche des enquêteurs, confirmant une information de BFMTV.
Pour les enquêteurs, l’outil pose question. Quelques jours avant les faits un autre jeune avait été agressé dans le même quartier. Les enquêteurs s’orientent ainsi vers la thèse d’une rivalité entre bandes.