Après quinze heures de retard, les passagers du vol AJ 2700 Alger Montréal du 13 octobre 2009 n’oublierons pas le calvaire que la compagnie Air Algérie leur a fait vivre. Ce jour-là, alors que les passagers avaient embarqués de l’avion pour y passer deux heures, la compagnie annule le vol pour un problème technique du moteur. Les passagers sont alors éconduit dans un hôtel obligeant les familles à se dispatcher.
Après cette mésaventure un groupe de passagers a porté plainte contre la compagnie réclamant chacun :
« le remboursement des dépenses engendrées par le retard ainsi que la perte de salaire pour ceux qui se sont absentés de leur travail ainsi que 2000 dollars pour dommages et atteinte à leur dignité ».
Face à ces plaintes la compagnie algérienne risquait de débourser un demi-million de dollars. Après avoir exclus 80 passagers du recours, l’affaire s’en est suivi avec les passagers restants. Après cette longue plainte qui aura duré dix huit ans, la compagnie a eu gain de cause. La justice canadienne a donné raison à Air Algérie en précisant qu’il s’agissait d’un cas de force majeur et que des éléments imprévisibles rendaient la compagnie non responsable.