Algérie - « L’ambassadeur français incite à l’anarchie » accuse une députée algérienne

La députée au Parlement algérien du parti du Rassemblement National Démocratique (RND), Amira Salim, a publié un post sur son compte Facebook, dans lequel elle a condamné les mouvements de l’ambassadeur français, indique Anadolu.

« L’ambassadeur de France exploite la vacance de notre vie politique pour diffuser et inciter à l’anarchie. Non à une phase transitoire quel qu’en soit le prix et le parlement lui sera à l’affût », a écrit la parlementaire.

Elle a ajouté que « l’ambassadeur accorde des audiences à des personnes qui font la promotion de la phase transitoire, au siège de son ambassade, sous prétexte de soutien au droit de l’expression politique libre et de défense des droits de l’Homme ».

« Je réclame la convocation de l’ambassadeur français par le ministre algérien des Affaires étrangères (Sabri Boukadoum) pour une protestation à l’endroit de son attitude inacceptable », a-t-elle insisté.

Amira Salim a conclu sa publication en lançant : « Il (l’ambassadeur français) doit comprendre que l’Algérie ne fait pas partie des Républiques bananières ».

Cette polémique a coïncidé avec l’absence du président Abdelmajid Tebboune, actuellement en Allemagne depuis le 28 octobre dernier, pour soins après avoir contracté le coronavirus, selon la Présidence algérienne, qui avait annoncé, il y a de cela une semaine, son rétablissement et le début des préparatifs engagés pour son retour au pays.

A son tour, le député Kamel Ben Larbi, du Front de Libération Nationale (FLN, ancien parti unique), a dénoncé les actions de l’ambassadeur français dans un message publié sur son compte Facebook.

« Ce qui a attiré mon attention, c’est ce qui a été publié de manière récurrente dans les médias en citant des parties politiques, au sujet de mouvement douteux et de rencontres secrètes du nouvel ambassadeur français à Alger avec des protagonistes politiques et du monde des médias », a écrit Ben Larbi.

« Je demande aux autorités, y compris le ministre des Affaires étrangères, d’intervenir et de vérifier la véracité de ces informations, ainsi que leurs détails, dès lors que cette affaire ne peut pas être passée sous silence, dans la mesure où la question concerne la souveraineté de l’Etat algérien, qui ne doit pas être atteinte en aucun cas », a-t-il écrit.

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