Un salarié du Carrefour Contact de Breil-sur-Roya, dans les Alpes-Maritimes, a été intepellé par deux gendarmes alors qu’il travaillait en rayon. L’employé a été placé en garde à vue pour « outrage » et a écopé d’un rappel à la loi. 

 

Comme l’ont rapporté plusieurs médias locaux dont l’antenne régionale de France 3, mercredi 19 août au matin, deux gendarmes n’ont pas aimé voir un employé du supermarché Carrefour Contact de la ville porter son masque en-dessous des narines, et lui ont signifié. Mais au lieu d’un simple échange cordial rapidement résolu, le ton est vite monté. 

Un client raconte : «Je suis passé devant un magasinier qui était en train de remplir tranquillement son rayon de boissons, et effectivement, il avait le masque légèrement en dessous des narines.»

L’homme précise que l’instant d’après, deux gendarmes ont «sauté» sur l’employé. «Je l’ai entendu leur expliquer qu’il le portait de 7h du matin à 7h du soir et que deux ou trois fois dans la journée, il avait besoin de baisser le masque pour respirer un peu parce qu’il s’étouffait», raconte-t-il.

Il explique que le ton est ensuite très vite monté. «Il étaient en train de lui tordre les bras, en train d’essayer de le menotter [tandis qu’il] leur expliquait qu’il n’était pas un criminel», assure le client.

L’employé aurait également expliqué aux gendarmes qu’«il voulait bien les suivre mais sans les menottes devant les clients car ça lui mettait la honte», ajoute l’homme qui a tenté de s’interposer, en vain.

 

Le colonel apporte son soutien aux gendarmes

L’employé récalcitrant est sorti de la gendarmerie après avoir été verbalisé et convoqué au tribunal pour un rappel à la loi.

« Je lis beaucoup de commentaires au sujet de cette vidéo qui sont faux. Mes gendarmes ont agi avec mesure et sang-froid. La responsable du magasin dit des bêtises et se trouve en infraction puisqu’elle n’a pas respecté les obligations qui lui incombent. Je voudrais qu’il y ait un peu plus de retenue et de mesure dans les commentaires. L’action des forces de l’ordre est une fois de plus mise en cause alors que nous contrôlons régulièrement les établissements recevant du public pour protéger la population et pour éviter une nouvelle vague épidémique. »

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