Le Prince Charles a toujours démontré sa grande culture en se positionnant comme un fervent défenseur de l’Islam.
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On se souvient de son fameux discours en 1993, où il s’exprimait à l’Université d’Oxford, en déclarant: « Notre jugement sur l’Islam a été gravement déformée en prenant les extrêmes comme la norme. La vérité est, bien sûr, différente et toujours plus complexe. Ma propre compréhension est que les extrêmes, comme les amputations de mains, sont rarement pratiqués. Les principes moraux et l’esprit de la loi islamique, pris directement du Coran, devraient être ceux de l’équité et de la compassion. L’Islam peut nous enseigner aujourd’hui une compréhension de la vie et du monde dont le christianisme s’est appauvri pour l’avoir perdu. »
Aujourd’hui, dans le même état d’esprit c’est lors de sa traditionnelle allocution de Noël diffusée sur les ondes radiophoniques de la BBC, que le Prince de Galles, a exprimé sa terrible déception face à la croissance du fascisme en Europe, du racisme anti-réfugiés, et pire, de la montée de l’islamophobie.
Au cours de son discours, le Prince Charles a rappelé le sort subit par la famille de Jésus (‘Issa, ‘alayhi salam) fuyant la persécution, en le comparant à celui du Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) et son exil (Hégire) vers Médine, en quête de liberté religieuse pour lui et ses fidèles.
Le fils aîné de la Reine d’Angleterre, nomme Jésus et Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) en les qualifiant de « deux illustre réfugiés » tout en insistant sur l’importance des deux événements majeurs que constituèrent la Nativité et l’Hégire, le premier marquant le début du calendrier grégorien, et le deuxième du calendrier islamique.
Il accuse l’Europe de mépriser les réfugiés fuyant la guerre et reproche à l’Occident de considérer les musulmans comme les coupables des maux sociétaux de ces tristes décennies.
Il expose aussi sa peine de voir l’Europe humaniste et tolérante se transformer en continent haineux et fermé perdant sa forme d’érudition qui valorisait l’esprit humain ouvert:
« Leur souffrance ne s’arrête pas à leur arrivée dans le pays étranger où ils cherchent refuge. Nous constatons une montée des groupes populistes à travers le monde qui se montrent de plus en plus agressifs contre ceux qui adhèrent à une religion minoritaire. Tout cela est profondément choquant et fait écho aux sombres heures des années 1930 ».
Celui qui préfère être appelé « défenseur des Fois » plutôt que « Défenseur de la Foi », prouve qu’il est possible de préserver une conception spirituelle, globale et complète du monde actuel, sans être influencé par l’acharnement politico-médiatique à l’encontre des minorités visibles.