De vives violences intercommunautaires ont éclatées dans la région de Ghardia, dans le sud de l’Algérie, où vingt-deux personnes ont trouvé la mort ainsi qu’une dizaine blessée en moins de quarante-huit heures, ce mercredi 8 juillet, selon Algérie Presse Service (APS).

Dans la principale ville du Mzab, une cité touristique célèbre pour son architecture et classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Plusieurs locaux commerciaux, véhicules de particuliers, palmeraies, édifices publics ont été incendiés ou ont subi des dégradations.

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Depuis le début de cette crise, le président Abdelaziz Bouteflika a convoqué une réunion d’urgence à laquelle le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le vice-ministre de la défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, et le chef d’état-major de l’armée participaient. A l’issue de cette réunion, M. Bouteflika a chargé le commandant de la 4e région militaire, dont dépend la préfecture de Ghardaïa, de « superviser l’action des services de sécurité et des autorités locales concernées pour le rétablissement et la préservation de l’ordre public à travers la wilaya de Ghardaïa », a indiqué un communiqué de la présidence.

Les vols à partir d’Alger en direction de Ghardaïa ont été annulés jusqu’à samedi, a déclaré à l’AFP un employé de l’aéroport. La compagnie Air Algérie qui les assure n’a pas fourni d’explications pour autant.

Aucun motif ne permet d’élucider la cause cette nouvelle flambée de violences. Toutefois, de nombreux différends, en particulier d’ordre foncier, opposeraient Arabes et Berbères, qui cohabitent depuis des siècles.
« La région est notamment confrontée à une lutte pour l’appropriation d’un espace de plus en plus réduit sur fond de libéralisation économique » poursuit le Monde.

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