L’Allemagne se « farcit » d’une nouvelle loi, limitant de plus en plus, le droit aux musulmans de se mouvoir en dehors du pays.
Aujourd’hui, rien n’est plus facile pour un pays que créer des lois en fonction d’une paranoïa exacerbée à l’extrême, qui leur noue l’estomac au point de voir en chacun de nous un terroriste potentiel.
Chaque prétexte est étudié à la loupe par le législateur, qui s’arroge le droit de « pondre » des nouvelles règles à tire larigot. Malheureusement ces nouvelles règles ne concernent qu’un seul profil d’individu, pas la peine de vous faire un dessin.
Le ministre de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière, annonce la couleur ! Le retrait des cartes d’identité aux personnes considérées comme étant proches des milieux islamistes radicaux. Bien sûr, il ne s’agit que de les protéger, de leur éviter d’aller se faire massacrer en Syrie et en Irak.
A la place de la carte, ils recevront un document censé la remplacer, et qui leur permettra de circuler à l’intérieur du pays. Mais hors de question de quitter les frontières « Nous ne voulons pas que le terrorisme puisse s’exporter en dehors de l’Allemagne », a insisté le ministre.
La confiscation du passeport était déjà possible, le cas de la carte d’identité était plus problématique. D’une manière effective, la carte suffit à vous déplacer dans l’espace Schengen, qui fonctionne comme un espace unique impliquant l’élimination des contrôles frontaliers.
Sous-entend donc, se rendre jusqu’en Turquie, confiné, aujourd’hui, au rôle de plaque tournante vers le Jihad.
Les interdictions pleuvent à la pelle, certaines compréhensibles, comme empêcher des allemands de partir combattre en Syrie et en Irak.
Mais elles sont surtout imposées dans le cas du retour vers l’Allemagne. La hantise, que ces combattants viennent perpétrer des attentats en sol allemand est très vivace. Sur les 450 ressortissants partis combattre, 150 seraient revenus selon les renseignements allemands.
L’Allemagne souhaite entériner d’autres mesures de prévention, qui consiste à « prévenir plutôt que guérir ». Ces mesures seraient prises à l’encontre de jeunes musulmans susceptibles de se radicaliser.