Contrairement à la communauté internationale, certaines stars du show-business n’ont pas peur d’afficher leur soutien à la population Rohingyas. Après Matt Dillon, c’est au tour d’Angelina Jolie, en tournée en Asie du Sud-Est, de monter au créneau pour dénoncer le sort réservé à l’une des populations les plus persécutées dans le monde.
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Lors de sa rencontre, le 31 juillet, avec le président birman Thein Sein, l’actrice l’a exhorté à protéger le peuple des Rohingyas.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, celle que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a choisi comme son ambassadrice de bonne volonté, a pointé du doigt les auteurs de violences sexuelles dont sont victimes les femmes de la minorité musulmane dans l’Etat du Kachin, au nord du pays.
« Cette visite a montré la vulnérabilité des femmes et des filles vivant dans des situations de conflit face à la violence sexuelle, la traite, et à d’autres violations des droits humains », a-t-elle déclaré en insistant sur « un cadre juridique solide pour s’assurer que tous les auteurs de violences sexuelles soient tenus pour responsables », ainsi qu’à une « assistance médicale et un soutien juridique et psychologique ».
Lors de sa visite dans un camp de réfugiés dans l’Etat Kachin, Angelina Jolie a pu rencontrer des familles d’exilés et juger de visu de la situation désastreuse dans laquelle vivent les musulmans.
Invitée par l’opposante Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix, elles ont évoqué les conditions des femmes travaillant dans l’industrie du textile en Birmanie.
L’américano-cambodgienne n’a pas ménagé sa peine durant son voyage, multipliant les visites dans l’espoir de se faire entendre. Sensible aux misères du monde elle combat activement en faveur de la protection des femmes, la star hollywoodienne se rend régulièrement en Afrique pour dénoncer les viols et les violences subies par des milliers d’africaines. Elle est un exemple dont beaucoup devrait s’inspirer.
