Une médecin préfère assumer ses convictions islamophobes plutôt que respecter le serment d’Hippocrate auquel elle a juré fidélité.
Ce 3 septembre, le conseil disciplinaire de l’Ordre des médecins a examiné un scandaleux dossier qui ternit l’image d’une profession respectée de tous.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

En effet, en juin 2015, une généraliste de Rhône-alpes avait refusé d’effectuer une consultation à Myriam, une femme voilée. Cette mère de quatre enfants voilée s’était rendue dans le cabinet médical où elle avait l’habitude de se faire soigner. Mais au lieu d’être reçue par son médecin traitant, elle fut accueillie par une remplaçante peu chaleureuse.
Au moment de dresser l’ordonnance, la femme voilée informe la médecin remplaçante que le médicament prescrit lui provoque de graves allergies. Prise d’une violence inouïe, la médecin se dresse devant Myriam puis elle se lève, déchire l’ordonnance, et lui dit: « de toute façon je n’aime pas les femmes voilées, je n’aime pas les musulmans, vous sortez ».
Myriam décide ensuite de filmer la scène avec l’accorde de la généraliste qui souhaite absolument assumée ses propos haineux, en déclarant: « Je maintiens que j’ai dit que je ne voulais pas de femme voilée, déclare la médecin, parce que c’est un signe ostentatoire religieux, c’est illégal ».

La femme voilée porte plainte mais celle-ci sera classée sans suite alors que de son côté la médecin n’hésite pas à écrire une lettre à l’Ordre des médecins où elle explique son geste en ajoutant des éléments diffamatoires à l’encontre de la patiente: « Durant la consultation, la patiente avait une attitude extrêmement agressive, me toisant avec des yeux plein de haine ».
Il s’agit d’un manquement à la déontologie des médecins qui stipule dans l’article 7 que: « le médecin doit écouter, examiner, conseiller et soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée ».
Retournement de situation ce jeudi 27 octobre puisque le Conseil de l’ordre des médecins de Rhône-Alpes sanctionne la médecin incriminée à un mois d’interdiction d’exercer avec sursis.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici