Alors qu’en France la liberté des femmes voilées est remise perpétuellement en question, celles d’un journal qui caricaturent les pires épreuves de la vie humaine est autorisé est parfois même admiré.
Charlie Hebdo frappe encore une fois en démontrant son attitude irrespectueuse, raciste et xénophobe.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Après avoir caricaturé le prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam), le pape, Stromae après les attentats en Belgiques, le journal se divertit perfidement des 300 victimes qui ont trouvé la mort lors du séisme en Italie.
En effet, ce 24 août, l’Italie a souffert d’un tremblement de terre dans le centre de la péninsule, qui a dévasté rues et maisons, et a ensevelit de nombreux corps sous les décombres.
Le journal satirique profite de ce malheureux événement pour proposer des dessins de macabres dessins du terrible désastre.
Sur ce dessin, on y voit deux victimes du séisme ensanglantées avec les mentions « Penne sauce tomate »; « Penne gratinées » ou encore écrasés par les débris de leurs maisons sous le titre « lasagnes ».
Après l’indignation de la population italienne, ce vendredi 2 septembre le ministre de la Justice italien, Andrea Orlando, a déclaré: « Ces dessins sont répugnants », tout en ajoutant: « Je ne crois pas utile d’aller au-delà dans les commentaires parce que je crois qu’on produit ainsi exactement l’effet recherché (…), c’est-à-dire créer un scandale et donc une discussion et attirer l’attention des médias ».
Le président du Sénat, Pietro Grasso, affirme de son côté « respecter la liberté de la satire, de l’ironie ». Mais il précise :« Je peux dire aussi que j’ai la liberté de dire que tout cela est dégoûtant ».
Dans un communiqué , l’ambassade de France s’est montrée tiraillée entre la défense d’un journal au nom de la liberté et ses obligations diplomatiques : « Les opinions exprimées par les journalistes sont libres. (…) Le dessin de Charlie Hebdo ne représente en rien la position de la France ».
C’est donc ça “être Charlie” ?
