Contrairement au message véhiculé par les détracteurs de l’Islam, ô combien nombreux en ces temps, la femme est loin d’être considérée comme un être soumis et méprisé.
Elle a des droits et des devoirs, qui sont conformes à ses capacités et à sa nature. Mère, épouse, sœur et fille, les charges qu’elles doivent supporter, quotidiennement, dépassent parfois celles des hommes. Elles sont le fondement de la famille, de l’éducation des enfants et de leur devenir.
La religion joue un grand rôle dans leur vie, tout comme Khadija et Aïcha, qu’Allah les agrées, qui ont eu une implication considérable aux côtés du Prophète, Sallallahou ‘alayhi wa sallem, le réconfortant dans ses épreuves. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que l’Arabie saoudite, vient de nommer une femme, Fatimah Al-Rashoud, au poste de dirigeant au sein de la présidence générale des affaires des Mosquées sacrées de la Mecque à Médine.
Fatimah Al-Rashoud prend la tête du Comité d’orientation des femmes, dont elle occupait, déjà, la vice-présidence depuis l’année dernière, elle sera aussi chargée de superviser la section des femmes de la bibliothèque de la grande mosquée. Il semblait plus opportun de laisser la responsabilité à une femme. Les musulmanes « ont conscience de leurs propres besoins et conditions La présidence a également nommé plusieurs professeurs de religion qualifiées, chargées des conférences » a déclaré Abdulrahman Al-Sudais.
Probablement, le nombre grandissant de femmes qui se rendent au pèlerinage chaque année, a contribué à ce bouleversement des mentalités des institutions du Royaume.
Rappelons que les deux tiers des personnes converties à l’Islam, sont des femmes.