En 2010, Carrefour s’était illustré d’une triste manière. Après être revenue d’un congé parental et portant le voile, Hafida Treille, une musulmane âgée de 44 ans et vendeuse chez Carrefour, avait été licenciée par la société.

Selon le groupe de grande distribution, la décision de son ex-salariée «  contrevient au règlement intérieur interdisant tout signe ostentatoire à caractère politique, syndical et religieux pour les personnes en relation avec la clientèle.  »

Aujourd’hui, la société Carrefour a été condamnée à lui verser 10 000 euros de dommages et intérêts, selon la décision prud’homale consultée par l’AFP. La compagnie française n’a toujours pas réagi à cette sanction.

Pour l’avocate de Hafida Treille, Me Haouda Hathroubi, «  le principe de « neutralité absolue » édicté dans le règlement intérieur se heurte à celui de la liberté religieuse garantie par la Constitution française et la Cour européenne des droits de l’homme.  »

Elle rajoute également que :«  Sa cliente pense que travailler au sein de la société Carrefour tout en manifestant sa croyance n’est pas contradiction avec son contrat de travail. Elle a eu l’impression d’être victime de discrimination. Cette décision lui permet d’être restituée dans sa dignité  »

Une bonne nouvelle pour la communauté musulmane de France qui remporte de plus en plus de combats contre l’injustice islamophobe grandissante.

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