Juillet 2014 : le parquet de Paris ouvre une enquête concernant des accusations de viols sur enfants par des soldats français en Centrafrique entre décembre 2013 et 2014.

Six mois après la diffusion d’un rapport publié en avril, RTL affirme que trois soldats auraient été identifiés. Toujours selon RLT, les trois militaires aurait imposé fellations et sodomies en échange de nourriture.
Toutefois, la mention des soldats impliqués par les enfants, sous forme de surnoms (Alpha, Buzz et Virgile) complique leur identification ainsi qu’à la véracité des accusations, détaille RTL.

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En septembre, 17 cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels avait été relevés par la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), dont treize impliquant des soldats. « Treize impliquent des militaires, l’un porte sur des allégations contre notre police, un cas implique un civil et pour deux autres cas l’identité des auteurs est inconnue », avait détaillé la Minusca.

À la suite de la première mise en cause d’un civil de la Minusca, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait annoncé qu’il « n’hésiterait pas à rapatrier des contingents entiers » de Casques bleus s’ils commettent des exactions et que leurs pays d’origine ne les sanctionnent pas.
« Trop peu de cas font l’objet de poursuites et les sanctions ne sont pas assez fermes », avait-il déploré, appelant les Etats à poursuivre en justice les coupables de façon systématique, en instaurant « des cours martiales sur place». «Tout retard ou silence contribue à une impression d’impunité ».

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