Dans un hôtel situé au XIème arrondissement de Paris, une trentaine de retraités dont des Marocains et des Algériens ont été contraint de quitter les lieux ce jeudi, l’immeuble représentant un certain danger pour la sécurité de ses occupants.
Les policiers ont débarqué vers 6h du matin afin de réveiller les occupants de l’hôtel et de les expulser sur le champ. « On est victimes de la violence d’État ». (…). « J’appelle cela une déportation », a réagi l’un des locataires maghrébins de l’immeuble, âgé de 65 ans à France 24.
Les locataires avaient déjà adressé un courrier à la préfecture, courrier dans lequel ils affirmaient qu’ils étaient prêts à se soumettre aux exigences imposées par l’arrêté, en engageant un gardien spécialisé en sécurité incendie, dans l’attente de leur relogement, mais en vain, expliquent des militants de l’association Droit au logement (DAL).
Les retraités ont pour le moment été placés dans un immeuble géré par une association. La Mairie de Paris a promis à chacun des locataires un logement à Paris d’ici au 30 juin.