Les appels à dénoncer les amalgames qui font partie de notre quotidien depuis les premiers attentats terroristes ne sont qu’un écran de fumée destiné à tromper l’opinion publique sur les réelles intentions des gouvernements qui nous dirigent.
Les nombreuses déclarations des élus européens au lendemain des attaques terroristes ont eu pour seul objectif d’instaurer un climat délétère et de pointer du doigt un coupable, un faire valoir qui va servir à déresponsabiliser nos gouvernements de la crise et de tous les maux qui gangrène la vie quotidienne.
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La Grande-Bretagne autre pays qui “combat” les amalgames vient de nous le prouver lors d’une simulation d’attaque terroriste effectuée par la police britannique dans un centre commercial de Manchester.
Pour donner un peu plus de réalisme au simulacre d’attentat, la police a dépêché un homme masqué et vêtu de noir pour jouer le rôle du terroriste. Dans un souci de coller au plus près de la propagande distillée chaque jour un peu plus, le pseudo terroriste a crié à plusieurs reprises «Allah Akbar» juste avant de faire exploser une bombe factice.
L’exercice diffusé sur les chaînes de télévision britanniques ne laisse plus de place à l’imagination à quoi bon puisque le gouvernement s’occupe de penser pour vous et de vous manipuler à bon escient.
Alors d’amalgame il en est bien question lorsque le quidam visionne les images et se conforte dans l’idée que “terrorisme = Islam”.
Bien sûr les réactions ne se sont pas fait attendre et devant le tollé d’indignation, les services de police de Manchester ont été dans l’obligation de présenter publiquement des excuses.
« Après réflexion, nous reconnaissons qu’il était inacceptable d’utiliser, juste avant l’attentat suicide simulé, cette phrase à connotation religieuse qui associe cet exercice de manière aussi explicite à l’islam », a regretté dans un communiqué Garry Shewan, un commissaire de la police du Grand Manchester.
La simulation a demandé près de six heures de tournage et la participation de 800 figurants. Le but était de se préparer à une éventuelle nouvelle attaque et donc de simuler « un attentat suicide perpétré par une organisation du type de celle de l’Etat islamique ».
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les musulmans n’ont pas été les seuls à se révolter par cette comédie savamment orchestrée. Tony Lloyd, le maire du grand Manchester s’est aussi exprimé sur le sujet trouvant le cri «Allah Akbar» « déplacé, inutile et inacceptable » dans le contexte actuel. « Cela n’a rien apporté à la simulation mais a en revanche le potentiel de nuire à l’excellente qualité des relations entre les différentes communautés dans le grand Manchester », a-t-il ajouté.
Mais une fois de plus, le mal est fait.
