La Mecque serait-elle en danger ? Les médias étatiques saoudiens révèlent que le royaume a empêché les rebelles chiites Houthis de s’en prendre à la ville sainte de l’Islam.
Les rebelles Houthis ont lancé un missile depuis les territoires du Nord du Yémen qu’ils contrôlent, plus précisément depuis leur bastion dans la province de Saada.
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La coalition saoudienne déclare dans un communiqué que le missile de longue portée a été tiré le jeudi 27 octobre à 21 heures (heure locale; 20 heures heure française), tout en ajoutant que: « La défense aérienne a pu l’intercepter et le détruire à environ 65 km de la Mecque sans faire de dégât ».
Il s’agit du deuxième tir intercepté par la défense saoudienne puisqu’il y a quelques mois, les troupes saoudiennes avaient arrêté un missile visant la ville de Taëf où est localisée une base aérienne saoudienne près de La Mecque.
Cette organisation armée, politique et théologique qui porte le nom de son chef religieux Badreddine Al-Houthi, s’est emparée depuis 2015 du palais du président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi et poursuivent leur fulgurante avancée dans l’Etat yéménite. L’Arabie saoudite a déployé des batteries de missiles antimissiles Patriot pour protéger le sud de son territoire.
Les six pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG: Bahrein, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Koweît, Oman, Qatar) ont condamné l’attaque décrite pour eux comme une « preuve claire » que les rebelles chiites Houthis ne veulent pas d’une solution politique au conflit qui déchire le Yémen depuis plusieurs mois.
De plus, le Qatar a commenté le geste terroriste des rebelles en qualifiant l’attaque de « provocation » contre des « millions de musulmans de part le monde ».
