Tareq Oubrou, souvent présenté comme l’imam de Bordeaux a une nouvelle fois donné son opinion sur le voile.
invité d’Anne Sinclair, samedi sur Europe 1, Tareq Oubrou a estimé que le voile est « une invention du siècle dernier ».
Il sous-entend que le voile est un accessoire traditionnel et remet en question le principe de pudeur dans l’Islam. Il affirme également que « le voile ne fait pas la musulmane » et ajoute que « les vêtements sont la traduction de la pudeur dans une culture donnée. Mais il n’y a pas d’habits canoniques. Le prophète s’habillait comme les païens, les femmes musulmanes comme les païennes. Maintenant, les cultures évoluent et en fonction de cette évolution, les musulmans doivent négocier leurs principes moraux dans une culture donnée. »
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Celui qui avait proposé à la femme de « mettre son foulard dans la poche », signifie par cet argumentaire que dans le Coran aucune injonction explicite n’existe sur le port du voile.
Cet autodidacte en sciences religieuses, connu pour ses prises de position publiques en faveur d’un Islam libéral occulte de nombreuses sourates où l’obligation est clairement précisée:
« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles (jalâbihinna), c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées… » (Coran 33, 59).
« Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles (khumur, sing. khimâr) sur leurs poitrines , de ne montrer leurs atours qu’à leur époux…Dis leur encore de ne pas frapper le sol de leurs pieds pour ne pas montrer leurs atours cachés. » (Coran 24, 31).
Bien qu’aucune précision ne soit apporté sur la nature du tissu, sa coupe, sa couleur…le principal acte de décence révélé est de couvrir les parties féminines c’est-à-dire les zones de pudeur.
Un manque d’exactitude de la part de Tareq Oubrou qui écarte de son discours la valeur primordial du voile: le symbole de la séparation entre le monde divin et ce monde terrestre qui contiendrait sa propre vérité.