Une collaboration fructueuse mais qui risque de coûter très cher au Maroc. Lors des derniers attentats de Paris, les services marocains ont une nouvelle fois prouvé leur compétence dans le domaine du terrorisme.
Grâce à la réactivité marocaine, un deuxième attentat prévu juste après celui du Bataclan, devait venir embraser la Défense, mais les précieuses informations fournies par les renseignements marocains ont permis aux membres du RAID de repérer les terroristes et de les anéantir.
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La Belgique impliquée par l’origine des attaquants venant tous de Molenbeek , une commune bruxelloise, a demandé l’aide du Maroc dans le but de dénicher Salah Abdeslam, le seul survivant du carnage parisien et introuvable à ce jour.
Mais cette complicité entre les marocains et leurs homologues français et belges a fortement déplu à l’organisation terroriste Daesh. Ses responsables ont crié vengeance sur les réseaux sociaux, prédisant le pire au Royaume chérifien. Les menaces ont envahi le net, les terroristes promettent des « attaques dévastatrices » qui « anéantiront les soldats, exploseront les palais et détruiront l’économie », rapporte le journal Assabah.
Au-delà de sa collaboration avec les services de renseignement européen, le Maroc n’a de cesse de démanteler des cellules terroristes implantées partout dans le pays.
Depuis les attentats du 13 novembre, le ministère de l’intérieur marocain a annoncé plus de 3 attentats déjoués sur le territoire qui ont donné lieu à plusieurs arrestations.
