Au top de sa carrière, la rappeuse Diam’s ne jurait que par les lumières des projecteurs et les hurlements de la foule hystérique. Une situation difficile à gérer que la chanteuse a préféré quitter de peur de sombrer dans le désespoir.
De Diam’s chanteuse connue et adulée, il reste la Mélanie Georgiades de ses débuts. Un parcours atypique que la jeune femme a exploité à bon escient. Car plutôt que de se morfondre et se laisser aller à la dépression, la star du rap s’est radicalement transformée et quatre ans après avoir quitté la scène médiatique, elle est apparue entièrement voilée, une nouvelle femme était née.
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Des années plus tard rien n’a changé, l’ancienne Diam’s est encore cette musulmane militant pour la paix et la liberté. Même si elle ne chante plus, elle a gardé le contact avec ses anciens fans qui ne l’ont pas oubliée. Si aujourd’hui elle ne se livre plus qu’à travers les réseaux sociaux c’est toujours pour s’exprimer au sujet de sa conversion.
Le 14 mai dernier, l’ex chanteuse à publié un message sur sa page Facebook où elle remercie ses fans pour leur soutien.
Un réconfort dont peut se flatter la musulmane surtout qu’après l’annonce de sa conversion, les médias n’ont pas été tendres avec elle. Dans une société où la nudité est encensée, apparaître voilée des pieds à la tête n’est pas pour plaire.
Des a priori dont se fiche Diam’s qui considère sa conversion comme une “renaissance” comme elle l’a écrit à ses fans: « Depuis le jour de ma conversion, je ne cesse de recevoir encore plus d’amour. Quand certains ont vu dans mes choix de vie un suicide social, moi j’y ai connu une renaissance, une joie de vivre sans pareille, la vie était si amère, aujourd’hui elle a le goût du meilleur des miels ».
Un optimisme à toute épreuve boosté par l’amour de ses fans. « Et puisque les débats actuels voudraient avoir raison de notre optimisme, sachez, plus que jamais, que tout cet amour que vous m’envoyez et me transmettez au quotidien constitue la meilleure des barrières contre la haine. Je suis une femme extrêmement heureuse ».
Voilà de quoi en faire rager plus d’un.
