Les crispations islamophobes du gouvernement français sont devenues un réel frein à l’épanouissement des résidents musulmans de l’Hexagone. La multitude d’interdictions qui touchent exclusivement ces derniers les empêche de vivre comme tout citoyen digne de ce nom.
L’affaire du “burkini” a fait rire jusqu’aux confins du monde et si la France a décidé de faire de chaque citoyen musulman, une menace pour le pays, d’autres contrées préfèrent cultiver la différence et la diversité.
A l’image de l’Australie où est né l’objet du délit, le “burkini”.
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A l’origine de ce vêtement de natation qui recouvre le corps, une australienne d’origine libanaise. L’histoire débute en 2007, en regardant sa nièce jouer au netball (sorte de basketball), Aheda Zanetti se rend compte qu’il est difficile de se mouvoir dans l’eau affublé de tous ses vêtements. Soucieuse du bien-être de ses coreligionnaires, elle décide de se lancer dans la confection d’un maillot qui pourrait allier religion et joie de la nage, une idée révolutionnaire qui reçoit la bénédiction du mufti d’Australie, le cheick Taj Aldin al-Hilali.
Très rapidement, le “burkini” connaît un succès grandissant à travers le monde et pour cause, beaucoup de musulmanes sont ravies de pouvoir enfin s’adonner aux joies de la nage tout en restant pudiques.
« Maintenant, nous avons des ventes partout dans le monde » explique Aheda à Newsweek. Vivant dans un pays où la plage est un passe-temps national, il y avait un « vide qu’il fallait combler » dit-elle.
Voulant garder un côté attrayant au “burkini”, la styliste n’hésite pas à le commercialiser en différentes couleurs, pour le centenaire des Surfeurs sauveteurs en mer d’Australie, elle en sort un aux couleurs des sauveteurs, rouge et jaune.
Aujourd’hui le fameux maillot tant décrié en France est porté par des femmes musulmanes maîtres-nageurs comme la jeune australienne Mecca Laalaa 20 ans. Il a été le déclic qui l’a poussé à choisir ce métier.
« Ce que je portais pour nager m’empêchait de m’impliquer dans des activités nautiques… Pour moi, le burkini signifie que plus rien ne peut m’arrêter », a-t-elle déclaré.
Il est vrai que l’Australie n’a pas les mêmes valeurs “laïques” que la France Républicaine.