Ah l’unicité nationale ! Le vent de liberté qui soufflait ce 11 janvier 2015, les politiques faisant front comme un seul homme aux côtés de François Hollande scandant le droit à la liberté d’expression.
La sacro-sainte liberté d’expression, plus qu’un droit, un devoir même si c’est au détriment de certains.
Qu’en est-il quelques mois après ? Le journal Charlie Hebdo porté tel un héros après les attentats a-t-il toujours la possibilité de polémiquer sur tous les sujets ? Tout dépend du côté où l’on se place.
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Le 18 mars dernier, le président de la république déclarait aux micros du journal Russia Today qu’il trouvait la nouvelle couverture de Charlie Hebdo « indécente et déplacée » .
Le journal satirique égal à lui-même a choisi la catastrophe en Argentine, ayant fait une dizaine de morts après le crash de deux hélicoptères, pour illustrer la future débâcle du PS lors des prochaines élections départementales.
François Hollande qui n’aurait pas du tout apprécié cette blague de mauvais goût, aurait même été jusqu’à demander à Ris, responsable de la Une de l’hebdomadaire, de supprimer la couverture pour la remplacer par une autre moins polémiste.
Étonnant de la part de celui même qui à coups de discours «imposait» le droit à chacun d’exprimer ses opinions envers et contre tout.
La presse traditionnelle française s’est, pour le moment, bien gardée d’ébruiter la nouvelle, peut être que la suspicion à l’égard du journal Russe accusé d’être proche du Kremlin y est pour quelque chose.
Mise à jour : Cette information ne serait qu’une rumeur lancée sur Twitter et basée sur des “on-dits.” Ainsi, François Hollande n’aurait pas apprécié l’utilisation de la catastrophe récente en Argentine par Charlie Hebdo mais n’aurait jamais communiqué son ressenti aux médias. L’équipe d’HalalBook continue ses recherches pour corriger ces informations.