Après avoir bombardé des semaines durant la bande de Gaza, anéanti les infrastructures sans parler des milliers de vies sacrifiées, Israël a finalement daigné autoriser l’entrée de 14.000 tonnes de matériaux de construction. Non content d’avoir rasé l’enclave palestinienne, l’état hébreu avait, jusqu’à ce mercredi 29 avril, refusé toute assistance destinée à la reconstruction des maisons et bâtiments publics.
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Mais depuis mercredi, Il est question que chaque semaine, 350 camions chargés de gravier, de ciment et d’acier soient livrés à Gaza dans le cadre de la reconstruction d’habitations privées et d’infrastructures, selon un responsable du ministère israélien de la Défense.
Cependant cette aide semble loin d’être suffisante, comme l’a précisé le coordinateur du ravitaillement, Raed Fattouh : « Gaza a besoin chaque jour de 400 camions de gravier, 200 camions de ciment et 100 d’acier » (Source Reuters)
L’agression israélienne de juillet/août 2014 a réduit en ruine des milliers d’habitations, d’écoles et autres bâtiments, poussant à la rue plus de cent mille palestiniens, toujours dans l’attente d’un relogement plusieurs mois après les attaques. L’Europe qui s’était murée dans un silence complice pendant les exactions israéliennes, propose, aujourd’hui, son aide aux palestiniens.
Mais c’est sans compter sur l’intransigeance israélienne qui s’est opposée formellement à toute aide de réédification, prétextant que les matériaux pourraient servir à la construction de tunnels. Ceux-ci sont systématiquement détruits, empêchant la population de se ravitailler en vivres indispensables à leur survie depuis l’embargo imposé par les autorités israéliennes.
Entre le blocus égyptien et israélien, qui a ouvert un seul point de passage aux camions et les promesses d’aide de la communauté internationale qui tardent à venir, Gaza mettra du temps à renaître de ses cendres.