Alors qu’il se trouvait en Thaïlande, Hamza Bendelladj a vu sa vie basculer lorsque le FBI, après trois longues années de poursuite acharnée, l’a finalement déniché à quelques milliers de kilomètres de son pays natal l’Algérie, avant de l’extrader vers les Etats-Unis en janvier 2013.
Le hacker plus proche d’un héros que d’un pirate informatique pour nombre de personnes, a donné du fil à retordre aux 271 banques à qui il a réussi à ponctionner quelques 4 milliards de dollars, en piratant simplement leurs boîtes mails. Le cyber activiste ne s’est pas contenté de dérober de l’argent pour son profit personnel, mais il a eu bonne idée d’aider plusieurs organisations financières non gouvernementales en Afrique et ailleurs.
Loin de se contenter de soulager les comptes bancaires de quelques millions, il s’en est pris aux sites des ministères des affaires étrangères de plusieurs pays européens dans le but de faciliter la délivrance de visas à des jeunes algériens. Mais l’expert en piratage a brillé par son génie lorsqu’il a réussi à maîtriser le site du gouvernement israélien en lui soutirant des informations capitales pour la résistance palestinienne. Soucieux de l’avenir de la population palestinienne, le généreux donateur à redistribué plus de 280 millions de dollars à des ONG palestiniennes.
Le talentueux hacker s’est même vu proposer par le gouvernement israélien de travailler pour l’état hébreu afin de renforcer son système informatique en échange d’une intervention auprès des USA qui permettrait un allègement de la sentence, voire l’abandon des charges. Proposition refusée catégoriquement par l’Algérien.
Depuis quelques jours, les réseaux sont en ébullition suite à la rumeur selon laquelle Hamza Bendelladj a été condamné à la peine de mort par la justice américaine. Chose étonnante dans la mesure où son procès n’a pas encore eu lieu et devrait se tenir en octobre prochain. La mère du hacker, invitée sur la chaîne algérienne En Nahar a d’ailleurs démenti la rumeur.
Réel philanthrope ou simple voleur ? Quoiqu’il en soit, un parcours atypique pour ce jeune diplômé en informatique de 24 ans.