Entre 1 million et 1,5 million de litres avaient été annoncés initialement, mais il s’agit bien de plus de 5 millions de litres de pétrole brut qui se sont déversés dans le désert d’Arava en Israël.
L’accident a eu lieu, il y a quelques jours, polluant la réserve naturelle d’Arava dans le sud d’Israël. Il faudra plus d’un an pour espérer effacer les traces de la marée noire. La catastrophe serait due à une défaillance technique, qui aurait provoqué une brèche dans un pipeline en maintenance.
Mais d’après une première enquête menée sur le terrain, une erreur humaine serait à l’origine du désastre, un camion de chantier aurait heurté le pipeline et causé la fuite.
Selon un porte-parole de l’Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC), « la fuite a été stoppée en quelques minutes », étonnant donc, qu’elle ait eu le temps de se répandre sur 7 km au-delà du point d’impact.
L’agence gouvernementale israélienne pour la protection de l’environnement parle du « plus grand désastre écologique qu’Israël ait connu ».
Les conséquences environnementales seront considérables, des milliers de plantes et d’animaux, en seront probablement les premières victimes, sans compter les coûts astronomiques qui devront être déboursés pour dépolluer la zone contaminée.
L’Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC) travaille jour et nuit au nettoyage de la zone. Plus de 8.500 tonnes de terres polluées ont été déjà retirées.
Les prévisions météorologiques des prochains jours ne sont pas pour rassurer, des pluies torrentielles sont annoncées, ce qui aura pour effet d’aggraver la situation, déplaçant le pétrole vers le Golfe d’Eilat et la mer rouge, mettant en danger la faune et la flore.
On dénombre aussi plus de 80 personnes des deux côtés de la frontière israélo-jordanienne, qui se sont plaints de problèmes de santé causés par cette pollution.