Si certains aiment mettre “Israël” à l’honneur, d’autres préfèrent ne pas en entendre parler.
C’est le cas du chanteur belgo-marocain Hafid Douzi. Invité à la 16ème édition du Festival international palestinien de danse et de musique qui a eu lieu du 4 au 10 août, l’artiste a décliné l’invitation pour une raison bien précise, celle de ne pas vouloir « salir son passeport » en passant par Israël.
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Plusieurs villes de Cisjordanie étaient mises à l’honneur à l’occasion de l’événement, Ramallah, fief de l’Autorité palestinienne, Djénine, Al Khalil et Annasira.
Bien que désireux de se produire devant un public palestinien, le chanteur ne se sent pas, pour autant, prêt à voir inscrit sur son passeport le nom d’un pays à la politique hostile et agressive à l’encontre d’une population désœuvrée.
Lors d’un entretien accordé au quotidien Al Qods Al Arabi, basé à Londres, Hafid Douzi a fait part de ses regrets pour ce contretemps. Il a expliqué qu’il avait été clair sur le sujet il y a 7 mois, lorsqu’il a été contacté par la directrice du festival.
Il ne veut en aucun cas voir apparaître «Israël» sur son passeport ou sur celui de sa troupe.
Pour pallier à cet inconvénient, il a été décidé que l’artiste prenne un vol jusqu’à Amman en Jordanie depuis Bruxelles, là il n’aurait plus qu’à traverser le pont du roi Hussein pour arriver à Ramallah sans devoir passer par l’état hébreu.
Malheureusement à cause d’un calendrier chargé, Douzi a du modifier une nouvelle fois son itinéraire pour atterrir à Casablanca au Maroc.
Enfin prêt à prendre son vol, les choses prennent une tournure différente, les autorités israéliennes jamais à cours d’idée pour contrarier les musulmans, ont décidé de cacheter le passeport du chanteur.
Prévenu par la directrice palestinienne, Douzi est intransigeant sur le sujet, comme il l’a expliqué au quotidien Arabe, il refuse catégoriquement d’être associé d’une manière ou d’une autre à Israël.
