Alors que la France s’enracine dans une islamophobie et un racisme à son paroxysme, Valérie Berger et Valérie Rabault ont écrit un ouvrage intitulé “Les Trente Glorieuses sont devant nous”, et qui révèle en quoi l’arrivée de dix millions d’immigrés d’ici 2040 est primordiale pour l’essor économique français.
Valérie Berger, la polytechnicienne de renom, et Valérie Rabault, élue en 2012 vice-présidente de la Commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, expliquent la nécessité d’avoir recours à l’immigration dans le cadre d’un plan de secours de l’économie française.
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On imagine que cet ouvrage ne sera pas accueilli avec les honneurs qu’il mérite dans une France où l’étranger et l’inconnu sont synonymes de terrorisme.
Les deux auteurs mettent en exergue l’idée d’envisager un flux de 300000 immigrés par an qui seront indispensables pour régénérer la population et pérenniser notre protection sociale.
Karine Berger précise que: « Selon nos calculs basés sur des projections de l’Insee, 26 % des Français auront plus de 65 ans en 2040 si on ne modifie pas notre politique d’immigration. »
Seulement, la route sera longue et sinueuse puisque de nombreux intellectuels fuient le climat hexagonale empreint à la haine et à l’intolérance.
« L’écrivain d’origine libanaise, Wajdi Mouawad, a dû s’exiler au Canada car il n’arrivait pas à obtenir une carte de séjour en France. Il lui a fallu patienter quinze ans pour obtenir le précieux sésame qui lui permet aujourd’hui de travailler avec les compagnies de Chambéry et d’avoir été l’artiste principal du festival d’Avignon de 2009. »
Karine Berger souhaite que l’Hexagone détruise le principe de ghettoïsation et ouvre de nouvelles possibilités aux jeunes issus de l’immigration.
« Les arrivées au gouvernement de Rama Yade, de Fadela Amara, de Rachida Dati furent très positives. Mais ces exemples sont peu nombreux.
Combien y a-t-il de personnes issues de l’immigration à la tête d’entreprises du CAC 40 ? Aucune.? »
Certains pourraient très vite regretter d’avoir bafouer les Droits de l’Homme au nom d’une pseudo laïcité dont la définition peu maîtrisée est devenue une arme de fracture sociale.
