La tuerie de Charleston le 17 juin s’est terminé par un bain de sang et 9 morts, après qu’un «forcené» , Dylann Roof un jeune blanc de 21 ans a décidé de mettre un terme à la vie de ces personnes, qui priaient tranquillement dans une église de la communauté noire en Caroline du Sud.
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Il semblerait que de ce côté ci de l’Atlantique, l’assassinat de la population noire soit devenu une habitude à laquelle certains ont adhéré sans autre forme de procès, à moins que la couleur de peau de ces tués ne soit pas empreint de la même volonté d’accepter le drame à sa juste valeur. Quoiqu’il en soit c’est par un silence bien dédaigneux que l’Elysée a acceuilli la triste nouvelle.
Aucun communiqué de presse pour faire part d’une compassion envers les familles ou de solidarité à la communauté noire n’a été diffusé. Pourtant, nous avons encore tous en mémoire, les condamnations en cascade à chaque, rare fois, qu’un citoyen israélien est tué, ou encore lors des attentats contre des lieux de culte juif de part le monde. François Hollande a tenu, à chaque moment, apporter son soutien aux familles.
Mais pour cet acte terroriste perpétré contre des noirs, pas un mot. Sur le site officiel de l’Elysée, même constat désolant, aux dernières nouvelles, pas une ligne pour condamner l’horrible assassinat de ces 9 personnes.
Cela nous rappelle le carnage de l’université de Garissa à l’est du Kenya le 2 avril dernier, malgré l’ampleur du massacre (148 morts) d’une extrême violence, nous n’aurons pas droit à une marche des chefs d’Etats de la planète comme cela a été le cas après l’attentat contre Charlie Hebdo (17 morts).
L’intérêt sélectif de certains semble bien pathétique face au drame qui a frappé de plein fouet toute une communauté.
