L’apartheid israélien a encore frappé. Guy Levi, l’entraîneur du club de football du Beitar Jérusalem, est au cœur d’une vive polémique après avoir réitérer ses propos quant à son opposition formelle à la présence de joueurs arabes dans son équipe, selon le site Oumma.
La raison ? « Par respect pour nos supporters », a-t-il osé préciser dans une interview à la radio israélienne.
Ces supporters tant chéris par l’entraineur ne sont autres que ceux du Beitar , une émanation de l’extrême-droite sioniste qui hurlent souvent à gorge déployée : « Mort aux Arabes » dans les tribunes.
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« Même s’il se présentait un joueur palestinien apte professionnellement à être recruté, je ne le ferai pas, pas la peine de créer inutilement des tensions », a ajouté Guy Levi.
Et lorsque le journaliste lui demande si, par hasard, le recrutement potentiel de joueurs non juifs pouvait aider à modifier la mentalité raciste des supporters, Levi s’empresse de répondre : « Je rencontre régulièrement La Famiglia (surnom donné aux supporteurs ndrl) ce sont des garçons formidables ». Ben voyons !
Encore faudrait revoir la définition du terme « formidable ». Rappelons que les 6 hommes, auteurs de l’assassinat de l’adolescent Mohammed Abou Khdair, enlevé puis brûlé vif l’été dernier à Jérusalem, s’avèrent être des membres de La Famiglia.
La Fédération Palestinienne de Football (PFA) a déposé une résolution pour le prochain congrès de la fédération internationale (la FIFA) les 28 et 29 mai à Zürich, en exigeant la suspension de la fédération israélienne.
